Le porte-parole du parti mouvement Ennahdha, Imed Khémiri, a qualifié la conférence de presse tenue, vendredi, par le ministère de l’Intérieur, de “mise en scène” dans la mesure où plusieurs affaires ont été rassemblées alors qu’elles n’ont aucun lien entre elles et sans fournir des explications sur leurs circonstances.
S’exprimant au cours d’une conférence de presse, vendredi, à Tunis, tenue par le parti Ennahdha, Imed Khemiri a souligné la solidarité du mouvement avec le dirigeant Hamadi Jebali (ancien chef de gouvernement), estimant que son arrestation s’inscrit dans le cadre de “tentatives de harcèlement”.
“Le pouvoir œuvre à exclure les acteurs politiques “de poids” et à faire taire la voix de l’opposition, a-t-il regretté, ajoutant que “ce dossier connaîtra le même dénouement que celui du dirigeant Noureddine Bhiri: il sera classé sans suite pour manque de preuves”.
Il a, par ailleurs, condamné toute tentative de porter atteinte aux institutions de l’Etat, ajoutant que le mouvement réclame le droit de connaitre toutes les parties impliquées dans la menace ayant ciblé le président de la République, Kaïs Saïed.