Le taux d’occupation dans les centres de rééducation des mineurs délinquants dépasse les 180pc, a indiqué, mardi 21 juin, Moez Cherif, président de l’Association tunisienne de défense des droits de l’enfant (ATDDE).
Selon Cherif, des experts juridiques et spécialisés dans les affaires de l’enfance se sont récemment réunis lors d’un atelier pour examiner des alternatives aux mesures de détention des mineurs.
Les participants ont souligné l’impératif de ne pas incriminer les délits mineurs pour éviter la surcharge dans les centres de rééducation.
A l’issue de cet atelier une recommandation a été formulée portant sur l’impératif de transformer les peines complémentaires en des peines alternatives, dont la “liberté surveillée”. Il s’agit notamment d’accorder une mise en liberté de l’enfant conformément à un calendrier de suivi selon des horaires précises, ou aussi le placement de l’enfant dans un établissement de santé lorsqu’il est victime de dépendance aux drogues.