Le leader de la gauche française et aspirant au poste de Premier ministre à l’issue des élections législatives de ce dimanche 19 juin, Jean-Luc Mélenchon, n’autoriserait pas l’entrée de l’Ukraine dans l’Union européenne (UE) si pas avant qu’une harmonisation sociale ne soit opérée dans les règles des Vingt-Sept.
“Je ne voterai pour aucune nouvelle adhésion à l’UE sans harmonisation sociale”, a souligné ce vendredi Mélenchon dans un entretien à la chaîne BFMTV au dernier jour de la campagne pour le second tour des élections législatives, interrogé sur la candidature de l’Ukraine.
Il a précisé qu’il était favorable à l’octroi du statut de candidat à l’Ukraine, mais qu’avant qu’elle ne puisse devenir un nouveau membre, il doit y avoir une harmonisation des règles sociales dans l’UE.
A cet égard, il a indiqué que désormais le salaire minimum en Ukraine est de 137 euros par mois, quand en France il s’élève à 1 300 euros.