Du nord au sud, les dégâts causés par le manque d’eau sont soignés : les cultures traditionnelles souffrent tandis qu’en Sardaigne l’urgence est aggravée par l’invasion des sauterelles.
La grande soif assiège les villes et les campagnes, avec des camion-citerne et le rationnement des maisons, des vergers et des jardins. Le Pô s’assèche comme jamais depuis 70 ans; des lacs vidés et des champs brûlés où la sécheresse a déjà causé des dégâts pour deux milliards d’euros. Le bilan dressé, le 17 juin, par l’Association des agriculteurs italiens, le centre italien Coldiretti, qui a dessiné la première carte de la soif du nord au sud de l’Italie, est dramatique. Et l’été n’a pas encore commencé.
Coldiretti évalue les conséquences de la sécheresse sur les cultures à un moment où le pays aurait besoin de tout son potentiel alimentaire pour faire face aux effets sur les prix de la guerre en Ukraine.