Les chances et les perspectives offertes aux personnes malvoyantes après l’examen national du Baccalauréat, sont très limitées, en raison de l’absence des moyens logistiques nécessaires permettant de choisir différentes sections en plus de la section Lettres, a estimé, Bouraouia Agrebi, secrétaire générale de l’organisation tunisienne de défense des personnes handicapées.
Dans une déclaration lundi à l’agence TAP, Agrebi a précisé que les perspectives se limitent dans certaines spécialités, dont la physiothérapie, l’éducation, et les métiers artisanaux. Les malvoyants disposent de compétences qui leur permettent d’opter à des filières scientifiques, a-t-elle signalé.
Agrebi a rappelé à cette occasion l’absence des moyens logistiques nécessaires dont les ordinateurs adaptés, les cartes en papier spécifique et de l’écriture en langue de brailles.
Yosri Mazzeti, président de l’organisation, a fait savoir que le nombre des candidats malvoyants pour cette année est de l’ordre de 71. Ils sont répartis sur 4 centres à savoir Sousse, Gabes, Ben Arous et Sfax, a-t-il notamment dit.