Le secrétaire général de l’union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Tabboubi, a souligné samedi, que la centrale syndicale ne signera aucun accord avec le gouvernement actuel portant sur un programme de réformes économique et sociale pour satisfaire le fonds monétaire international (FMI).
Tabboubi a précisé lors d’un meeting syndical tenu au palais des congrès à Tunis, que le programme du FMI vise la privatisation des établissements publics et la libération des prix. Il a réitéré, dans ce cadre, le refus de l’UGTT les réformes qui seront, selon lui, une source de destruction du pouvoir d’achat des tunisiens.
La privatisation des établissements publics et la libération des prix forment une ligne rouge, et la centrale syndicale poursuivra la défense des droits économiques et sociaux des travailleurs, a-t-il soutenu. Le programme proposé par le gouvernement actuel dans les domaines économique et social est “douloureux” pour les tunisiens en raison de la levée des subventions, a encore noté Tabboubi.
Evoquant la grève du 16 juin 2022 dans le secteur public, Tabboubi a affirmé que la détérioration du pouvoir d’achat des travailleurs et la hausse des prix sont à l’origine de la prise de décision de la grève.