La justice française a inculpé un Tunisien de 20 ans dans le cadre d’enquêtes sur des centaines de personnes dans le sud du pays, pour la plupart des femmes, qui ont été soumises à de mystérieux piqures dans les boîtes de nuit pendant des mois.
Selon les médias français, les injections ont récemment doublé, notamment dans les boîtes de nuit, au point que les procureurs de Toulon, dans le sud du pays, ont élaboré il y a un mois un protocole spécifique avec la police et la gendarmerie pour ce type d’attaque.
Le jeune, un Tunisien, qui vit à Toulon est un sans papiers. Il a été placé en détention provisoire et fait face à des accusations de violence extrême avec des armes (seringues).
Récemment, quelque 20 personnes qui assistaient à une émission de télévision sur les rives de Morbihan se sont plaintes à la police d’avoir été piquées pendant la cérémonie, tandis que l’une des victimes, un agent de sécurité qui travaillait sur les lieux, a été emmenée à l’hôpital d’urgence.
Le jeune tunisien a été arrêté après le témoignage de deux jeunes femmes qui ont dit l’avoir vu avec une seringue à la main et ont réussi à l’empêcher de les piquer. Elles ont également affirmé qu’elles avaient été victimes de violences de sa part.