Le président de la République, Kaïs Saïed, a passé en revue les mesures qui ont été prises pour garantir le bon déroulement de tous les examens sans qu’aucune lacune ne vienne affecter leur crédibilité.
Recevant, mardi 7 juin 2022 au palais de Carthage, le ministre de l’Education, Fathi Sellaouti, et le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Moncef Boukthir, le chef de l’Etat a souligné la nécessité de “rétablir l’école normale et l’école normale supérieure comme ce fut le cas par le passé pour que l’enseignement en Tunisie retrouve son rayonnement, et pour que les diplômés des différents établissements d’enseignement disposent du niveau requis”.
Au passage, il rappellera que “le droit à l’éducation est un droit humain fondamental, tout comme le droit à l’eau et à l’air”.
Il évoquera ensuite la question relative au rétablissement des centres de formation professionnelle qui contribuent, a-t-il dit, à renforcer les chances des diplômés à trouver un emploi ainsi que la création d’un conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement.
Kaïs Saïed a également rappelé le dossier de l’éducation en Tunisie et les expériences de réforme au cours du XXe siècle. A cet égard, il a fait allusion à la loi de novembre 1958 relative aux grandes réformes de l’éducation dans le pays, décidée au lendemain de l’indépendance et qui a eu un impact considérable à tous les niveaux.