Le Harak du 25 juillet, mouvement soutenant le président Kais Saied, a annoncé, jeudi, au cours d’une conférence de presse, l’organisation prochaine de campagnes de sensibilisation et d’explication, à travers le pays, dans l’objectif de faire réussir le référendum prévu le 25 juillet prochain.
Le secrétaire général du Harak, Kamel Harrabi, a indiqué que les différentes sections locales (26) et régionales (146) du mouvement seront mobilisées pour la réussite de cette échéance politique qualifiée de ” décisive ” pour la Tunisie.
Si le référendum échoue, la Tunisie ratera une occasion d’instaurer une nouvelle République. Il y aura un retour en arrière, à l’avant 25 juillet 2021, a-t-il dit.
Dans ce sens, il rappelle la situation politique difficile qui prévalait dans le pays avant le 25 juillet 2021 et ” la décennie noire ” qu’ont connue les Tunisiens. Cette situation a déclenché une crise politique aiguë et sans précédent dans le pays, a-t-il relevé.
Aujourd’hui, nous allons œuvrer pour encourager les Tunisiens à contribuer positivement et activement à la réussite du référendum et à voter massivement le 25 juillet prochain, a-t-il ajouté.
Un changement souhaité pat la majorité des Tunisiens
Harrabi se dit convaincu de la réussite du référendum du 25 juillet 2022. La majorité des Tunisiens veulent ” le changement du régime politique “.
Pour le président du bureau politique du mouvement 25 juillet, Mahmoud Ben Mabrouk, le référendum représente un instrument de démocratie. ” C’est une manière noble et distinguée d’exercer la démocratie en accordant au peuple l’occasion d’exprimer son opinion “, estime-t-il.
Cour constitutionnelle
Ben Mabrouk a rappelé que le mouvement du 25 juillet ne cesse de demander, depuis sa création, des changements sur le régime politique actuel. Il réclame, aussi, de mettre en place au plus vite la Cour constitutionnelle et de consolider et ” rétablir le prestige de la Présidence de la République “.
Le Harak, a-t-il tenu à rappeler, œuvre à transmettre à la présidence de la République les opinions et les revendications des Tunisiens sur différentes questions via ses sections locales et régionales.
Selon le président du bureau politique du Harak du 25 juillet, son mouvement a contacté la commission consultative des Affaires économiques et sociales, relevant du Haut comité consultatif pour la nouvelle République, et présidé par le bâtonnier Brahim Bouderbala dans le but de prendra part aux comités de réflexion prévus à cet effet. D’après lui, ” le mouvement participera aux comités de réflexion restreints pour présenter les propositions du Harak “.