La Commission européenne se prépare à des achats massifs de vaccins et d’autres traitements contre la variole du singe, a déclaré jeudi la Commission européenne à l’AFP, confirmant que les détails seraient finalisés dans les « prochains jours ».
Le porte-parole de la Commission européenne pour la santé, Stéphane de Keersmaeker, a déclaré que l’Autorité européenne d’intervention en cas d’urgence sanitaire « travaillait avec les États membres et les fabricants pour acheter des vaccins et des traitements contre la variole du singe ».
« Les procédures exactes avec les États membres seront déterminées dans les prochains jours », a-t-il déclaré.
L’Espagne avait indiqué son intention d’obtenir les vaccins antiviraux Imvanex et Tecovirimat par le biais d’un achat collectif de l’Union européenne.
L’Imvanex produit par le laboratoire nordique bavarois est un vaccin de troisième génération (un vaccin vivant unique, c’est-à-dire qu’il ne se reproduit pas dans le corps humain) qui a été homologué pour être utilisé en Europe depuis 2013 et anti-variole chez l’adulte.
Il y a eu 219 cas confirmés de variole du singe dans le monde, dont la plupart sont concentrés sur le continent européen, qui a enregistré 191 cas, dont 118 dans l’Union européenne.
La plupart des infections ont été enregistrées dans trois pays européens, le Royaume-Uni, où les premiers cas inhabituels ont été détectés début mai (71 cas), l’Espagne (51) et le Portugal (37), selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies.