Le parti Al-Massar a réaffirmé le refus d’un référendum “ne disposant pas des conditions les plus élémentaires de transparence et d’objectivité”. Le parti se dit, également, opposé à l’amendement de la constitution pendant l’état d’exception.
Dans une déclaration mardi, suite à la publication du décret-loi présidentiel portant création au Haut comité national consultatif pour la nouvelle République, que cette démarche a vidé le dialogue de son contenu en excluant les partis politiques et en marginalisant les rôles des organisations nationales.
L’approche adoptée dans le lancement de ce haut comité consultatif est de nature à limiter son rôle à l’approbation du projet du président de la République Kaïs Saïed, a-t-il déploré.
Al-Massar a, dans ce contexte, appelé le chef de l’Etat à faire prévaloir la raison et à mettre fin à la politique du fait accompli, notamment à travers l’organisation d’un dialogue participatif auquel prennent part les partis politiques et les organisations nationales afin de trouver des solutions à la crise générale que vit le pays.
Le 20 mai, le président de la République Kaïs Saïed a nommé le juriste Sadok Belaïd au poste de président coordinateur du Haut comité national consultatif pour la nouvelle République, en vertu d’un décret présidentiel publié le 20 mai 2022 au JORT.
Ce comité, créé en vertu du décret présidentiel n° 2022-30 et publié le 20 mai 2022 au JORT, est composé de la commission consultative des affaires sociales et économiques, de la commission consultative juridique et de la commission du dialogue national.