Le mouvement “La Tunisie en Avant”, le Courant populaire, Al-Watad, le mouvement Echaâb, le mouvement Al-Baâth, le Collectif Soumoud et le Front unioniste populaire ont appelé le président de la République à accélérer l’annonce de la commission juridique et le lancement du dialogue national entre les forces nationales, notamment les organisations nationales, les partis politiques et les personnalités nationales.
Dans une déclaration commune, ces forces qui soutiennent le processus du 25 juillet ont expliqué que ces initiatives vont permettre de surmonter toutes les pressions intérieures et extérieures et aider à ce que les réformes politiques (la Constitution et le système électoral) soient issues d’un dialogue participatif, capables de mobiliser le peuple et faire réussir les prochaines échéances.
Les signataires de la déclaration ont, dans ce contexte, réaffirmant leur refus à toute ingérence étrangère, en ce qui concerne, notamment, les réformes politiques qui doivent, selon eux, répondre aux aspirations des Tunisiens.
Ils affirment soutenir le processus du 25 juillet comme moyen de combattre la corruption et le terrorisme et mettre en place un système politique qui consacre l’Etat de droit et qui garantit les droits et les libertés.
Un conseil des ministres s’est tenu, jeudi, sous la présidence du chef de l’Etat Kas Saïed.
Cette réunion a été consacrée au projet du décret-loi portant création du Haut comité national consultatif pour une nouvelle République ainsi que du projet de décret-loi relatif à la convocation des électeurs au référendum du 25 juillet 2022.
Saïed a insisté sur le rôle clé du peuple pour passer d’une constitution qui aurait conduit l’Etat à l’implosion, à une constitution traduisant la volonté des Tunisiens.
Le président Saïed avait annoncé que le dialogue aura lieu après la publication du décret-loi portant création du Haut comité national consultatif pour une nouvelle République.