Les cadres et employés de la “Carthage Power Company” (CPC) exerçant à la centrale électrique de Rades 2, ont réintégré, jeudi, le siège de l’entreprise située dans la zone pétrolière de Rades (Gouvernorat de Ben Arous), pour reprendre le sit-in qu’ils avaient entamé la semaine dernière, pour revendiquer le versement de leurs indemnités de fin de service et leurs primes au titre d’heures supplémentaires.
Dans une déclaration à la TAP, une source syndicale de la CPC a indiqué que “le recours au sit-in face suite à “l’indifférence des responsables” par rapport aux revendications des agents” et “leur désengagement de l’accord du 24 février 2022, conformément auquel, les créances financières des agents devraient être versées préalablement aux délais de remise de la centrale électrique à la Société Tunisienne d’Electricité et du Gaz” (STEG).
A noter que la CPC avait fourni des prestations techniques au niveau de la station électrique en question, conformément à un accord qui stipule la remise de la station aux services de la STEG à la date du 13 mai courant, une clause qui a été honorée par la CPC.
La centrale électrique de Rades 2 assure une capacité de production de 470 mégawatts, ce qui représente 16% de la production nationale totale.0