Le dialogue national ne doit pas marginaliser les partis politiques qui représentent l’une des constantes de toute démocratie réelle, estime le parti Al-Massar.
Pour le parti, le dialogue ne doit pas cautionner des décisions et des orientations préparées à l’avance ou qui soient basées sur les résultats d’une consultation nationale dont la représentativité est “discutable”.
Le parti a réaffirmé, lundi, dans une déclaration, son refus de toute initiative visant à amender et ou réécrire la Constitution, tout particulièrement en cette conjoncture de pouvoir de décision “unilatérale”.
Pour Al-Massar, sortir le pays de la crise actuelle n’est possible qu’à travers le lancement d’un dialogue inclusif et efficace entre toutes les parties politiques et sociales, notamment les partis, les organisations nationales et la société civile qui ne sont pas impliqués dans des faits de corruption ou de terrorisme.
“Il est aussi nécessaire de cesser de diaboliser les partis politiques, d’accuser les adversaires de trahison et de diviser la société”, a-t-il encore souligné.