Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Kamel Déguiche, a affirmé, jeudi, que des mesures dissuasives radicales seront prises à l’issue de la publication des résultats de l’enquête menée par les services compétents du ministère de l’Intérieur.
Lors d’une séance de travail tenue au siège du ministère avec de hauts responsables du ministère de l’Intérieur et du ministère de la Jeunesse et des Sports, au sujet des évènements survenus lors de la finale de la Coupe de Tunisie de handball à Radès, Déguiche a déclaré que les actes de violence et de vandalisme que connait le sport actuellement nuisent à la réputation du sport tunisien et cachent les résultats honorables des sportifs tunisiens.
Il a souligné que ces comportements violents témoignent de l’irresponsabilité de certains supporters envers leurs clubs et associations et envers le sport national en général, malgré les tentatives de l’autorité de tutelle d’impliquer les comités des supporters dans la prise de décision et leur traitement par les structures sportives en tant que partie responsable.
Il a appelé toutes les parties intervenantes à assumer leurs responsabilités dans la sécurité publique nationale, soulignant que les décisions adéquates seront prises conformément aux procédure légales.
Le ministre a également évoqué l’adoption d’un plan global dans le cadre d’une approche législative, sécuritaire et communicative, commencant par la publication du texte des lois régissant le secteur sportif, telles que la loi sur les structures sportives, la loi sur la lutte contre la violence dans les enceintes sportives et la criminalisation de la manipulation des résultats sportifs.
Il est à rappeler que des actes de violence ont survenu mercredi dans la salle omnisports de Radès, lors de la finale de la Coupe de Tunisie de handball opposant l’Espérance de Tunis au Club africain, et ont provoqué l’arrêt du match à la dixième minute.
A la suite de ces événements, 8 personnes ont été blessées, pour la plupart sans gravité, selon une source de la Protection civile, en plus de pertes financières estimées à 100 000 dinars.