Le Conseil de l’Ordre des avocats a déclaré rejeter toute tentative visant à “diviser le pays” et à “instaurer des processus parallèles” qui mettent en péril la stabilité et la souveraineté de la Tunisie.
Dans une déclaration, mercredi, le conseil de l’ordre des avocats estime que le dialogue national est “une bonne alternative” et “l’une des meilleures solutions pour surmonter la crise” à laquelle fait face le pays.
Le dialogue doit être global et efficace sans conditions préalables, note-t-il. Aucune personne ne doit être écartée de ce dialogue sauf celles qui refusent de leur plein gré d’y prendre part, celles qui sont impliquées dans des affaires de corruption ou celles qui cherchent à porter atteinte à la stabilité du pays.
Pour le conseil de l’ordre des avocats, il n’est pas question d’exclure “les forces politiques et organisations nationales” de ce dialogue. Une participation active et soutenue, de toutes les parties, est nécessaire, recommande-t-il.
Dans une déclaration, mardi, à l’agence TAP, Brahim Bouderbala, bâtonnier de l’ordre des avocats a relevé que le barreau interagira positivement avec le dialogue et présentera un contenu sérieux dans les domaines économique, social et politique. Sa présence ne sera pas juste pour la forme, a-t-il ajouté.