Ali Mrabet : Les quantités du vaccin Johnson seront détruites suite à une alerte lancée par l’OMS

Le ministre de la santé Ali Mrabet a indiqué lundi que l’Etat assure le suivi nécessaire suite à une alerte internationale lancée par l’organisation mondiale de la santé (OMS) concernant l’abandon du vaccin Johnson. L’Etat est en train d’assurer un inventaire des quantités du vaccin Johnson qui seront détruites par la suite, avec le souci de protéger la santé du citoyen et de garantir sa sécurité, a ajouté Mrabet.

Intervenant lors de l’ouverture des travaux de la conférence nationale sur la circulation routière et les statistiques relatives aux accidents de la route, Mrabet a souligné l’acquisition prochaine de médicament contre le coronavirus. Il a affirmé à ce propos le suivi assuré par l’Etat concernant l’évolution de la situation épidémique à l’échelle nationale et internationale notamment avec l’enregistrement récemment des cas de Covid dans le monde.

La situation sanitaire en Tunisie est rassurante, a encore dit le ministre. La dernière vague de Covid-19, n’était pas aigue sachant que la capacité d’accueil au niveau des lits de réanimation n’a pas dépassé 66pc, a rappelé Mrabet.

Le ministre a par la même occasion signalé l’impératif de tirer des leçons suite à la pandémie endurée durant les deux dernières années en se préparant sur le plan logistique et en favorisant une réserve stratégique d’oxygène. Il a par la même occasion appelé à achever le processus vaccinal contre le coronavirus.

Plus de 1 million 500 mille tunisiens, soit une moyenne de plus de 50 mille personnes par heure, ont été vaccinés durant l’été dernier afin de renforcer leur immunité. Plus de 6 millions 500 mille tunisiens ont achevé le processus vaccinal et plus de 1 million 300 mille personnes ont été vaccinées par une troisième dose, a encore ajouté Mrabet.

Le ministre de la santé a souligné par la même occasion la mise en la place d’une stratégie pour l’acquisition d’hélicoptère médicalisé, la consolidation du parc des ambulances et le renforcement de la médecine d’urgence.