“La violence en milieu scolaire : Le projet d’école est une solution “, tel est le thème d’une conférence interrégionale organisée aujourd’hui, dimanche à Monastir, par le bureau régional de l’Organisation tunisienne pour l’éducation et la famille, avec la participation de cadres éducatifs des gouvernorats de Monastir, Kasserine, Sidi Bouzid, Mahdia et Kairouan, a déclaré à la TAP le chef du bureau régional de l’organisation, Mohamed Ferchiou.
Les participants à cette rencontre ont appelé à la nécessité de traiter la violence en tant que phénomène social, de lancer un dialogue national sur les comportements à risque pour réduire le phénomène de la violence en milieu scolaire, d’inciter les élèves de chaque établissement scolaire à réaliser leur propre charte anti-violence et de rétablir l’accompagnement pédagogique à l’école.
Les participants ont également recommandé que les parents soient actifs dans le processus éducatif et que l’éducateur soit associé dans les clubs scolaires.
Certains intervenants ont suggéré de reconsidérer la division des établissements entre publics, privés et pilotes en raison de son impact sur la santé mentale des élèves, estimant que cette répartition est une violence morale indirecte dirigée contre les élèves.
Le secrétaire général de l’Organisation tunisienne pour l’éducation, Amer Jridi, a déclaré que le projet “Ilayki Ya Madrassati” est un cadre de référence pour travailler avec les différentes parties intervenantes pour réhabiliter l’école publique, la soutenir financièrement et valoriser son image.
Pour sa part, le président de l’Organisation tunisienne pour l’éducation et la famille, Mahmoud Miftah, a déclaré à la TAP que les recommandations de la troisième conférence de Monastir sont similaires aux deux rencontres précédentes organisées à Beja et à Tunis, car l’objectif consiste à concevoir un modèle sur la manière à promouvoir l’établissement scolaire et à réduire la violence en milieu éducatif.
Le responsable de l’organisation a indiqué qu’il est prévu d’organiser une conférence similaire à Gabès vers la fin du mois de mai courant pour que ces rencontres soient couronnées par la tenue de conférences régionales et locales pour sensibiliser toutes les parties concernées au projet “Ilayki Ya Madrassati”.