Le mouvement Ennahdha a démenti les accusations portées par le Secrétaire général adjoint de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) Sami Tahri, selon lesquelles il serait à l’origine de la fuite d’un faux document visant le Secrétaire général du syndicat Noureddine Taboubi.
Ennahdha ” dément totalement ces accusations ” et ” se réserve le droit de poursuivre quiconque le calomnie ou diffame “, prévient le parti dans un communiqué publié jeudi soir.
Il affirme qu’il ” respecte la personne de Noureddine Taboubi ” et ” se place au-dessus de ces pratiques qui visent à semer la discorde entre les Tunisiens ”
Le mouvement met en garde ” l’opinion publique nationale des dangers du discours de division, d’incitation à la haine et des appels à la violence et au chaos “”, et de leurs ” effets dévastateurs sur la paix civile et la situation politique, économique et sociale du pays. ”
D’autre part, Ennahdha revient sur les publications et déclarations ” hostiles ” à son encontre, et les ” mensonges, calomnies et des diffamations ” la ciblant.
Il condamne les auteurs de la vague d’incendies qui a touché le pays et appelle les autorités à ” prendre leurs responsabilités en ouvrant une enquête sérieuse et transparente pour démasquer les personnes impliquées dans ces crimes et protéger les biens publics et privés. ”
Il réaffirme également sa détermination à poursuivre en justice ” tous ceux qui l’accusent faussement de ces crimes. ”
Le parti Tunisie en Avant a indiqué, dans un communiqué publié mercredi, que la série d’incendies qui s’est déclarée dans le pays, et dont le nombre dépasse la centaine, est ” certainement d’origine criminelle “, n’excluant pas que ” le mouvement Ennahdha et ses alliés y soient impliqués “.