Le président de la République Kais Saïed a pointé du doigt des parties sans les citer de vouloir saborder les institutions de l’Etat, exacerber les tensions et envenimer le climat général du pays.
Ces parties font figure de “forces réfractaires”, a fait savoir le chef de l’Etat, affirmant que la Tunisie fait face actuellement à “une guerre d’usure ces forces”, promettant en contrepartie de “les vaincre”.
Saïed, qui s’exprimait lors d’une allocution prononcée dimanche soir à l’occasion de la célébration de l’Aïd Al-Fitr et de la fête du travail, a ajouté que ces forces s’évertuent à provoquer des crises, à dresser l’étranger contre leur pays en évoquant des “statistiques erronées” fournies par de”pseudo-experts”.
“Ces forces seront décidément écartées du dialogue national prévu prochainement”, a assuré le chef de l’Etat, rappelant qu’il n’y a plus de place “à la réconciliation, à la négociation et à la reconnaissance” avec “ceux qui ont ruiné le pays”.
“Ces parties doivent saisir qu’ils font partie d’une époque révolue et qu’il est inconcevable de faire remonter le temps”, a-t-il martelé, dénonçant ceux qui s’affichent en “fervents défenseurs de la démocratie” alors qu’ils sont dans la réalité “ses ennemis jurés.