Le Syndicat des journalistes tunisiens a appelé au respect du principe de la liberté de presse et des médias et du droit de l’action syndicale, qui sont inscrits dans la constitution et dans tous les traités et chartes internationaux, soulignant la nécessité d’adopter le principe de participation et de dialogue concernant toute mesure liée au secteur.
Dans un communiqué publié samedi, le syndicat indiqué que son bureau exécutif élargi, qui s’est tenu aujourd’hui, restera en session permanente et mènera des mouvements de protestation, à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée le 3 mai de chaque année, et va organiser une marche pacifique qui prendra comme point de départ le siège du SNJT.
D’autres mouvements de protestation sont prévus et seront annoncés lors de la conférence de presse qui sera consacrée à la présentation du rapport annuel sur la réalité des libertés de la presse en Tunisie.
Le Syndicat a souligné que la réunion de son bureau exécutif intervient à la lumière d’une situation de crise à tous les niveaux et d’un tournant dangereux qui menace la voie démocratique, au premier rang desquels la liberté des médias, et vise des composantes de la société civile et politique, réaffirmant la poursuite de la pratique de la politique d’impunité et d’atteinte au droit d’accès à l’information.
Dans ce contexte, le Syndicat a mis en garde contre cette obstruction et ce mépris des droits des journalistes et des citoyens tunisiens en général.
Le SNJT a, par ailleurs, appelé à sauver le groupe “Cactus prod” et à nominer des directeurs généraux à la tête des médias publics.