Voici les déclarations des entraîneurs à l’issue du quart de finale retour perdu, vendredi soir, au stade de Radès, par l’Espérance sportive de Tunis devant les algériens de l’ES Sétifiene (0-1).
Radhi Jaidi (Entraîneur de l’Espérance ST): “Nous regrettons l’élimination. Nous avons raté la première manche disputée à Alger alors que nous étions en mesure de réaliser une large victoire. Aujourd’hui, l’équipe n’était pas dans un bon jour et il nous a fallu toute une mi-temps pour pourvoir enfin entrer dans le match. Malgré les efforts consentis et le travail accomplie en seconde période couronné par d’innombrables occasions, l’inefficacité offensive a eu encore raison du groupe.
L’absence du marocain Sanir Bougrine a, également, influé sur le rendement offensive, ce qui explique l’entame relativement lente.
Je crois que le problème est surtout psychologique et mental, en dépit du volume de jeu développé en deuxième mi-temps et du changement de schéma tactique opéré. Nous sommes conscients des lacunes dont souffre l’Espérance au niveau technique et de l’effectif, ce qui nous poussent à travailler davantage pour rectifier le tir”.
Darko Novic (entraîneur de l’ES Sétifienne): “Ce soir, nous avons affronté une équipe solide et l’un des favoris de la compétition et parvenu à atteindre l’objectif de la qualification comme promu à nos supporters. Nous avons au préalable bien étudié notre adversaire et opté pour une défense en zone avec des lignes serrées afin de réduire les espaces. Il s’agissait ensuite d’attendre le moment propice pour faire la différence en profitant des erreurs de l’Espérance. Après l’avantage acquis, il suffisait de conserver notre avance jusqu’au sifflet final. Nous allons maintenant tenter de continuer le reste du parcours avec la même détermination et le même esprit”.