La porte-parole du ministère de l’Intérieur et directrice générale du département des droits de l’Homme, Fadhila Khlifi, a assuré que l’approche des droits de l’Homme est “présente dans le travail du ministère”.
Preuve à l’appui, a-t-elle dit, il y a ” tout un département au sein du ministère de l’Intérieur dédié aux droits de l’Homme “, niant ainsi une ” rupture présumée ” entre le ministère et les collectifs des droits de l’Homme et les organisations nationales, régionales et internationales actifs dans le domaine des droits humains.
“Nous sommes là pour recevoir leurs doléances. Le département de l’Intérieur est tenu au devoir de réponse”, a-t-elle fait savoir lors d’un point de presse tenu jeudi 21 avril 2022 au ministère de l’Intérieur pour présenter les structures sous la tutelle du ministère.
Chiffres à l’appui, la porte-parole révèle que la direction de l’écoute et de l’orientation au sein du ministère a examiné, au cours de la période comprise entre 2019-2021, les dossiers qui lui ont été déférés par les organisations et les citoyens, dont le nombre s’élève à 1 085 requêtes, dont 782 ont été entièrement traitées.
Elle a également précisé que la Direction des droits de l’Homme n’est pas une “structure de façade” ou “un élément du décor” mais plutôt un organe “effectif” investi d’une mission qu’il exerce dans les limites des domaines d’intervention du ministère, conformément au décret n°737 de 2017.
De son côté, le responsable du bureau d’information du département, Faker Bouzguia, a mis l’accent sur la nécessité de communiquer avec les journalistes loin de toute forme d’exclusion dans le cadre de la stratégie de communication du ministère.
Il a rappelé à ce propos les nombreuses rencontres entre le ministère de l’Intérieur et le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) ainsi que l’organisation des sessions de formation au profit des journalistes.
Objectif: “créer un climat de confiance entre les deux parties et apaiser les tensions”.
Il a dans le même contexte pointé du doigt des parties (sans les citer) de vouloir diaboliser le département à travers des campagnes de dénigrement sur le “retour de l’Etat policier”.