Un réseau d’associations tunisiennes ont appelé, mercredi, à un vrai dialogue inclusif qui consacre les principes de la citoyenneté et garantit une vraie démocratie qui rompe avec l’improvisation.
Le réseau, qui regroupe 60 associations, souligne dans une déclaration, qu’un nouvel processus démocratique ne peut voir le jour sans un dialogue associant les différentes forces politiques et sociales.
Le dialogue doit être inclusif, regroupant les différentes forces politiques et sociales, pour préserver la paix sociale et défendre les acquis de la révolution.
La constitution de janvier 2014 a été la garantie pour des institutions démocratiques et pour les droits et libertés fondamentales. Les associations regrettent de voir ce processus bloqué par les tiraillements politiques dans la mesure, où la mise en place des instances constitutionnelles a été suspendue et les lois anticonstitutionnelles restent toujours en vigueur, lit-on de même source.
Les associations expriment, dans le texte de la déclaration la crainte de voir le pays sortir d’une décennie durant laquelle elle a raté la chance d’asseoir l’Etat de droit et des institutions et emprunter, aujourd’hui, un processus ambigu et incertain, n’étant basé sur aucun consensus.
L’exclusion des associations de la société civile aboutit à un dialogue amputé et non représentatif, selon les signataires qui désapprouvent l’utilisation des résultats de la consultation nationales comme l’unique référence pour le dialogue.
La société civile représentée dans ce réseau tiendra ce vendredi une conférence de presse pour clarifier sa position sur le dialogue national et ses conditions ainsi que sur le processus amorcé le 25 juillet 2021.
Elle annoncera, par ailleurs, les actions à entreprendre au cours de la prochaine période.