Le Parti al-Joumhouri a estimé qu’il n’y a pas d’alternative à un dialogue national associant les différentes franges politiques et civiles pour parvenir à une issue à la crise qui ne cesse de s’empirer de jour en jour en l’absence d’une vision claire capable d’appréhender comme il se doit les problèmes du pays .
Dans une déclaration publiée, mardi, le parti a appelé à un dialogue centré autour de la réforme et du salut national, loin de toute tentative de manipulation politicienne ou de “démarche étrangère à l’administration de l’Etat” en faisant référence à une consultation à laquelle seulement 5% de tous les Tunisiens ont participé.
Les dialogues fictifs qui s’appuient sur une logique de diktat ne font que perdurer la crise et nuisent à l’intérêt supérieur, a soutenu le parti.
Le président de la République a eu plusieurs entretiens avec des représentants d’organisations nationales, samedi et lundi.
Au terme de sa rencontre avec le président de la République, Kaïs Saïed, le président de la Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme, Jamel M’sallem, a annoncé avoir évoqué avec le chef de l’Etat les préparatifs en prévision du dialogue national qui, a-t-il dit, inclura les forces et les partis qui n’assument aucune responsabilité dans la situation actuelle du pays.