L’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD) et l’association Beity estiment nécessaire de promulguer une loi qui incrimine les violences cybernétiques (dans l’espace virtuel) ciblant les femmes, car la loi 58/2017 n’inclut pas cette forme de violence.
Dans un communiqué conjoint publié à l’issue du jugement en appel prononcé récemment contre un individu ayant commis un crime électronique et politique à l’encontre de la militante féministe Wafa Frawes, les deux associations appellent également à la révision des lois archaïques qui ne s’adaptent plus avec la loi 58/2017 relative à la lutte contre toutes formes de violences à l’égard des femmes y compris le Code pénal qui revêt un caractère répressif et ne protège pas les droits et les libertés.
Ces associations déplorent la lenteur et la complexité des procédures judiciaires dans l’application de la loi 58 qui, précisent-elles, ont permis aux auteurs des crimes cybernétiques d’échapper à la sanction ou de bénéficier d’un jugement clément.