Ennahda a rejeté la décision de dissoudre le parlement, affirmant qu’il s’agissait « d’un nouveau démantèlement de l’État et de ses institutions et d’une nouvelle violation de la constitution, qui stipule expressément dans son article 80 que le parlement restera en session permanente ».
Dans un communiqué publié jeudi 31 mars 2022, le mouvement a déclaré que la réunion du parlement et sa décision de mettre fin aux mesures exceptionnelles ne représentaient pas un conflit de légitimité mais plutôt le retour du fonctionnement d’une institution élue par le peuple souverain pour exercer ses pouvoirs.