Le comité de rédaction de la radio ” Mosaïque FM ” a appelé à la libération de son correspondant à Kairouan, le journaliste Khelifa Guesmi, arrêté sur fond de publication d’informations sur le démantèlement d’une cellule terroriste.
Dans un communiqué, ” Mosaïque FM ” a mis en garde contre toute atteinte à sa ligne éditoriale.
L’arrestation du journaliste Khélifa Guesmi et l’interrogatoire mené avec deux autres journalistes de la radio n’a cessé de susciter une vague d’indignation, en raison de la poursuite des journalistes sur la base de la loi antiterroriste de 2015 et non du décret-loi n° 115 régissant la profession journalistique.
Les autorités judiciaires et sécuritaires se sont abstenues de tout commentaire jusqu’à présent.
Dans le même communiqué publié, ce samedi, la radio s’est dite ” surprise” par la convocation de son journaliste Khelifa Guesmi, de sa collègue Amel Mannaï et du rédacteur en chef Hassine Dabbabi qui seront auditionnés en tant qu’inculpés par l’unité nationale d’enquête dans les infractions terroristes de la garde nationale d’el Aouina.
Les journalistes en question ont refusé de divulguer leurs sources journalistiques concernant la publication d’une information sur le démantèlement d’une cellule terroriste.
Le journaliste Khelifa Guesmi étant placé en garde à vue pour cinq jours.
La radio a assuré avoir mis à la disposition de ses journalistes le soutien juridique et moral nécessaire, estimant que leur arrestation est ” un dangereux antécédent ” qui s’inscrit dans le cadre d’une tentative visant à porter atteinte à la radio ” Mosaïque FM ” et à ses journalistes et tout particulièrement sa ligne éditoriale.
D’après ” Mosaïque FM “, l’ information sur le démantèlement d’une cellule teroriste a été relayée par plusieurs sites web et médias.