Le président de la République, Kaïs Saïed, dans une allocution prononcée à distance, lundi 28 février 2022, lors de la réunion du segment de haut niveau de la 49e session du Conseil des droits de l’Homme à Genève, que “les mesures exceptionnelles du 25 juillet 2021 ont été prises pour préserver les droits et les libertés, y compris la première génération des droits de l’Homme liés aux droits politiques et civils et la deuxième génération liée aux droits économiques et sociaux”.
“Ces mesures émanent d’une ferme conviction que la mise en place de la Constitution et des législations en général est de mettre en application ces droits et non de rester au stade de la théorie”, a-t-il souligné, et qu’il n’hésitera pas à “soutenir davantage les générations successives des droits de l’Homme”.
Le chef de l’Etat a précisé que “les informations relayées par certains selon lesquelles la décision de prendre des mesures exceptionnelles serait un moyen de nier certains droits ne sont que mensonges et tentatives de diffamation n’ayant aucun lien avec la réalité”.
Toutes les libertés sont garanties par la Constitution et les engagements internationaux de la Tunisie, a-t-il affirmé. Il poursuit: “nous œuvrons à instaurer un Etat de droit en Tunisie et plus encore, une société de droit”.
Kaïs Saïed a déclaré qu’il “oeuvre, également au niveau national, à garantir tous les droits de l’Homme de la première génération à la troisième et quatrième générations, en passant par la deuxième génération et ce, dans le cadre des organisations à caractère international et régional”.
Il a, par ailleurs, souligné que la lutte contre la Covid-19 n’aurait pas été possible, notamment en cette conjoncture marquée par les conflits, la pauvreté et les défis sans précédent, sans les efforts concertés des communautés nationale, régionale et internationale.