L’Institut national de la statistique (INS) a démenti, lundi, les informations relayées par les réseaux sociaux selon lesquelles il aurait subi des pressions visant à modifier le nombre de participants à la consultation électronique nationale, réfutant ” toute influence ou ingérence dans ses affaires par le ministère de tutelle “.
Il a tenu à préciser, dans un communiqué, qu’il n’est aucunement autorisé à participer aux opérations de collecte de données en dehors des enquêtes inscrites à son programme statistique, ajoutant que ” les données individuelles qu’il recueille sont protégées par le secret statistique et ne peuvent être cédées à des tiers “.
Il a, dans ce contexte, insisté que les statistiques officielles sont produites et publiées ” de manière indépendante et conformément aux normes internationales et aux codes déontologiques de la profession “.
L’INS a, par ailleurs, indiqué qu’il œuvre actuellement avec avec l’appui de la présidence du gouvernement et du Ministère de tutelle à trouver des solutions urgentes pour apaiser la tension sociale ” tendue ” qu’il connaît depuis des semaines;
L’objectif étant de reprendre le cours normal des travaux dès que possible afin d’éviter de nouveaux retards dans la production et la publication des statistiques officielles, selon lui.
Le directeur général de l’Institut National de la Statistique avait adressé une lettre de démission au ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Saied, datée du 6 février courant, dans laquelle il indique que ” les pressions subies par l’institution durant les dernières semaines ont fortement dégradé le climat de sérénité nécessaire à la poursuite de sa mission à la tête de l’INS