Le secrétaire général du Courant populaire, Zouhair Maghzaoui, qui participait, vendredi, au rassemblement de protestation organisé devant la cour d’appel de Tunis, a tenu à rappeler que ce sit-in s’inscrit dans le cadre d’une série de mouvements placés sous le signe de “la reddition des comptes”.
“La justice est encore sous la domination du mouvement Ennahdha et des lobbies de la corruption qui gangrènent la Tunisie depuis dix ans”, a-t-il estimé.
Et d’ajouter qu’il n’existe, à l’heure actuelle, aucun signe de réforme de la justice, même après le 25 juillet. Il a accusé le conseil supérieur de la magistrature “de défendre la corruption et le terrorisme”. Sa dissolution est une “décision nécessaire”, a-t-il estimé.
Zouhair Maghzaoui a, dans ce sens, rappelé que son parti avait appelé à remplacer le conseil supérieur de la magistrature par une instance provisoire qui aura la charge, pour une durée bien déterminée, d’assurer le bon fonctionnement de la justice et de mettre en oeuvre des réformes urgentes relatives notamment à la composition et aux compétences du conseil.
D’après lui, la bataille pour la réforme de la justice doit se poursuivre surtout face à “l’existence de lobbies qui protègent le terrorisme et servent leur propres intérêts”. Il faut continuer de faire pression pour asseoir une justice indépendante et impartiale, a-t-il dit