Le chef du services des urgences à l’hôpital Abderahmane Mami à l’Ariana, Rafik Boujdaria, a déclaré ce jeudi que tous les indicateurs montrent que l’épidémie de coronavirus en Tunisie n’est pas encore terminée.
Il explique que le pic de la cinquième vague a été atteint le 1er février. Il ajoute que la baisse des contaminations ne sera pas aussi rapide qu’avec les vagues précédentes et ce à cause de l’augmentation du nombre de contaminés, qui sont majoritairement des personnes âgées n’ayant pas compléter leur schéma vaccinal.
Dr. Boujdaria ajoute qu’il n’est pas possible d’évoquer la fin de la cinquième vague si on prend en considération le nombre d’hospitalisation, surtout au service de réanimation qui est de 250 patients face à 200 patients enregistrés le 1er février.
Il indique aussi que nous ne pouvons pas évaluer la situation épidémiologique en Tunisie en comptant seulement le nombre de tests positifs étant donné que plusieurs contaminés n’ont pas fait de tests, pour différentes raisons.