L’Association tunisienne des jeunes magistrats (ATJM) fait part de sa détermination à porter plainte auprès de l’Union internationale des magistrats (UIM) et à réclamer la formation d’une commission pour examiner la dernière actualité judiciaire.
Elle annonce également son intention de porter plainte contre tous ceux qui cherchent à entraver les activités du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) et à porter atteinte au pouvoir judiciaire.
L’association indique, mercredi 9 février 2022, qu’elle déposera un dossier attestant, preuves à l’appui, des ” abus commis contre la justice tunisienne “, ajoutant que le pouvoir en place œuvre à dénier les pactes et conventions internationaux liés à l’indépendance du pouvoir judiciaire.
Le ministre des Affaires étrangères, Othman Jerandi, assume la responsabilité juridique, mais aussi morale d’avoir diffusé des informations erronées auprès d’ambassadeurs de pays étrangers en vue de diaboliser les magistrats et le pouvoir judiciaire, lit-on de même source.
L’association a, par ailleurs, souligné son refus catégorique de tout amendement ou suppression des dispositions de la loi organique relative au CSM, notamment en l’absence du pouvoir législatif, l’Assemblée des représentants du peuple. Elle y affirme la détermination à faire annuler les mesures prises par le président de la République pendant la ” période d’exception “.
L’Association des jeunes magistrats a, en outre, appelé le CSM à organiser une réunion des structures judiciaires et incité les jeunes magistrats de l’ordre judiciaire, administratif et financier à mener une grève générale de trois jours du 9 au 11 février.