Les résultats d’une étude sur “l’accès aux services de santé sexuelle et de reproductive à l’âge de la procréation” ont dévoilé que 43 pc des femmes interrogées ne peuvent pas accéder à ces services.
La chercheuse à l’office national de la famille et de la population Amel Bouchleka a déclaré mardi à la TAP que la majorité des femmes n’ont pas suffisamment de connaissance sur les moyens de contraception et qu’environ 28 pc seulement des femmes interrogées ont pris connaissance de ces méthodes auprès des centres de santé et 54 pc de femmes à travers leurs amies.
Selon la chercheuse, l’échantillon de femmes interrogées, âgées de 30 ans, dont le nombre s’élève à 400 sont issues des délégations de sidi thabet, kalaat landalous, Ettadhamen, Mnihla, ajoutant que 30 pc de femmes sont analphabètes et 60 pc d’entre elles, sont mères au foyer.
Selon cette étude, qui a été réalisée entre septembre 2020 et juin 2021, 43 pc des femmes mariées n’utilisent pas de moyens contraceptifs, alors que certaines femmes ne l’ont utilisé que certaines périodes de leur vie.
S’agissant du suivi médical avant et après l’accouchement, elle a affirmé que 99 pc des femmes ont consulté au moins une fois le médecin avant l’accouchement alors que 40 pc de femmes n’ont pas fait de contrôle médical après l’accouchement.
A noter de cette étude a été élaborée à l’initiative du centre de formation internationale pour la recherche dans le domaine de la population et le développement en collaboration avec le commissariat régional de la famille et de la population de l’Ariana et la direction régionale de la santé de l’Ariana en vue de connaitre l’avis des femmes sur les services de santé sexuelle et reproductive présentés dans les centres de santé dans ces délégations.