Le secrétaire général du parti Courant démocrate (Attayar), Ghazi Chaouachi a indiqué, samedi, que les sept militants de la coordination regroupant les partis Attayar, Al-Joumhouri et Ettakatol qui ont été interpellés lors des mouvements de protestation, vendredi, à l’occasion de la célébration du onzième anniversaire de la révolution du 14 janvier, ont été relâchés vers 19H00 hier soir.
Le ministère de l’Intérieur avait indiqué, hier, dans un communiqué que des contraventions ont été dressées contre plusieurs manifestants à la capitale conformément aux articles 312 et 313 du code pénal.
Dans une déclaration à l’agence TAP, Chaouachi a précisé que les manifestants ont subi des violences physiques lors de leur interpellation par les forces de police. Ces derniers vont établir, chacun, un certificat médical descriptif de violences subis pour porter plainte, a-t-il ajouté.
Les policiers ont fait “un usage excessif et gratuit de la force” contre des citoyens sans défense lors des manifestations, hier, à la capitale, s’est-il indigné, qualifiant ces pratiques de “précédent dangereux”.
Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène au niveau de l’avenue Mohamed V pour disperser les manifestants qui tentaient d’accéder de force à l’avenue Habib Bourguiba.
Réunis en coalition, les partis Attayar, Al-Joumhouri et Ettakatol ont organisé récemment des mouvements de protestation et des conférences de presse conjointes pour exprimer leur refus des mesures décidées le 25 juillet par le président de la République et demander un “retour à la légalité”.