Plusieurs manifestants ont été verbalisés, ce vendredi, dans la capitale, conformément aux dispositions des articles 312 et 313 du code pénal, après consultation du parquet, a souligné le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.
D’après l’article 312 du code pénal, ” Est puni de six mois d’emprisonnement et de cent vingt dinars d’amende, quiconque aura contrevenu aux interdictions et mesures prophylactiques ou de contrôle ordonnées en temps d’épidémie.
Ce vendredi 14 janvier, les forces de l’ordre ont tiré des bombes à gaz lacrymogène pour disperser les manifestants qui tentaient, depuis l’Avenue Mohamed V, de passer de force vers l’Avenue Habib Bourguiba en attaquant les policiers, a constaté un journaliste de TAP sur les lieux.
Les forces de sécurité ont installé des barrières pour empêcher l’accès à l’Avenue Habib Bourguiba, alors que les manifestants scandaient des slogans condamnant un ” usage de la force “.
Des centaines de manifestants opposés à l’état d’exception décrété par le président de la République Kaïs Saïed ont afflué vers l’artère principale de la capitale, tentant de forcer les barricades qui la séparent des rues et avenues voisines.
Ils brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait notamment lire ” Constitution, liberté et dignité nationale ” et qualifiaient le président Saïed de ” tyran “, tandis que les forces de sécurité les sommaient, par-haut-parleurs, de s’éloigner des accès à l’Avenue Habib Bourguiba.