Kaïs Saïed se prend pour Dieu, un mot et je passe

Kaïs Saïed se prend pour Dieu en zappant ce merveilleux jour où la voix du Tunisien, riche et pauvre, instruit ou pas, jeune et moins jeune, a été libérée et où l’avenue Habib Bourguiba les avaient réunis ce même et unique quatorze janvier.
On a parlé d’ un million de Tunisiens ce jour. En tous cas un tsunami de Tunisiens que le président actuel veut effacer par une vilaine rature. Il a supprimé par décret cette  mémorable journée.
L’encre débordera et les cris des Tunisiens libérés continuera à monter au ciel malgré tout, malgré lui.
Kaïs Saïed disparaîtra certainement un jour.
L’histoire se conservera éternelle par lambeaux peut-être mais elle restera.
Des islamistes au pouvoir ont voulu aussi la déchirer un jour.
Eux aussi ont piétiné l’âme de ce jour et les valeurs profondes de ce pays.
Ils ont dilapidé rêves et vies.
Les voix des Tunisiens libres et libérés continuera à monter.
Eux aussi se sont crus Dieu.
Mais Dieu les a rattrapés par eux même et les a tous figés en statue de sel.
L’histoire de Loth et son peuple se répète indéfiniment.
L’histoire ne meurt jamais.
#manich msemha.
Par Dr. Lilia Bouguira