La présidence du gouvernement explique, dans un communiqué rendu public mardi 11 janvier 2022, que la circulaire numéro 20 imposant des conditions de négociation avec la partie syndicale n’a aucun rapport avec ce qui est véhiculé concernant l’intention d’exclure la pratique du droit syndical.
L’objectif est d’assurer une coordination avec les ministères et les établissements publics, d’une part, et la présidence du gouvernement, d’autre part, précise le document de la présidence.
La présidence du gouvernement réaffirme son engagement du respect du travail participatif avec les partenaires sociaux ainsi que son attachement au dialogue social en tant que moyen de négociation sociale. Et la circulaire a justement pour objectif de favoriser les conditions de succès des négociations sociales et assurer plus de transparence et de crédibilité des conventions et engagements du gouvernement envers le partenaire social.
Il s’agit aussi éviter les conventions dont l’application est impossible sur le plan financier et qui sont signées sans coordination préalable, notamment en cette conjoncture financière actuelle.
L’Union générale tunisienne du travail (UGTT), rappelle-t-on, a appelé, le 3 janvier 2022, la cheffe du gouvernement, Najla Bouden, à retirer la circulaire numéro 20 portant des “mesures, selon la centrale syndicale, en infraction au droit de négociation”.