Le Real Madrid et le FC Barcelone croiseront le fer mercredi à Riyadh en demi-finale de la Supercoupe d’Espagne de football où les deux entraîneurs Xavi et Ancelotti viseront une place en finale et un premier trophée dans cette épreuve.
Après le premier clasico de la saison en Liga remporté 2-1 par le Real au Camp Nou le 24 octobre, les deux techniciens chercheront cette semaine à remporter leur premier titre depuis leur prise de fonctions.
“En théorie, il se peut que nous ayons l’étiquette de favoris. Mais (…) le Barça sera toujours un adversaire de taille pour le Real Madrid. Cela ne s’appelle pas un clasico pour rien”, a prévenu Ancelotti, alors que son Real caracole en tête de la Liga.
Les Catalans, pour leur part, arrivent dans le désert saoudien sur la pointe des pieds, éliminés de la Ligue des champions dès la phase de poules, empêtrés à la 6e place en Liga et décimés par les blessures.
Le Barça a emporté dans ses valises Ansu Fati, Frenkie de Jong et Ronald Araujo, qui attendent le feu vert médical pour rejouer, et l’incertitude demeure sur les présences de Pedri et de la recrue Ferran Torres, récemment positifs au Covid-19.
La deuxième demi-finale de la Supercoupe opposera jeudi l’Atlético Madrid, champion d’Espagne en titre, à l’Athletic Bilbao, vainqueur de la Supercoupe d’Espagne en janvier 2021 à Séville. La finale de l’édition 2022 ura lieu dimanche (19h30) au stade international du Roi-Fahd (67.000 places).
La Supercoupe d’Espagne se joue à quatre équipes, les deux premiers de la dernière Liga et les deux finalistes de la dernière Coupe du Roi, ce qui garantit en pratique la présence lucrative du Real et du Barça.
Après un détour obligé par Andalousie en janvier 2021 en raison de la pandémie de Covid-19, qui avait débouché sur une finale haletante entre les Basques et le Barça (3-2 après prolongation), cette compétition au format élargi depuis 2019 retrouve l’Arabie Saoudite cette année.
La fédération espagnole (RFEF) avait signé un contrat avec l’Arabie saoudite pour y délocaliser la compétition durant trois ans en échange de 120 M EUR, “intégralement destinés à améliorer le football non-professionnel” selon la RFEF.
Comme ses homologues française ou italienne, la fédération espagnole a choisi de s’exporter pour redynamiser cette compétition en perte de vitesse.