L’organisation I Watch a estimé que le ministère des Technologies de la communication n’a pas respecté les délais prévus pour le démarrage de la consultation nationale, le 1er janvier 2022, comme l’avait annoncé le président de la République.
Le lancement de la consultation nationale a démarré samedi avec des “opérations blanches” dans les maisons de jeunes alors que la participation du public est prévue le 15 janvier 2022 contrairement à l’annonce faite par le président de la République, a déploré l’organisation dans un communiqué publié samedi.
I Watch a exprimé son refus du processus d’élaboration de la plateforme électronique de la consultation nationale, appelant toutes les parties intervenantes à respecter le droit des citoyens à l’information et à faire preuve de transparence en optant pour une approche participative.
Critiquant le manque de transparence en lien avec les parties intervenantes dans la mise en place de la plateforme, notamment concernant une jeune entreprise opérant dans le secteur TIC, I Watch appelle la présidence du gouvernement à clarifier le traitement réservé à cette entreprise sans qu’il y ait eu un appel d’offre ou une application du décret organisant les transactions publiques.
I Watch dénonce également l’absence du processus participatif et de transparence dans l’élaboration des questions et des axes de la consultation, estimant que les questions posées ne sont qu’une tentative d’orienter la volonté du peuple et de restreindre son droit à décider de son avenir.
L’organisation demande à la présidence du gouvernement de lui permettre de participer “aux opérations blanches” comme toutes les autres associations choisies, espérant qu’il ne s’agit pas d’opérations fictives visant à éluder la non opérationnalité de la plateforme.
I Watch demande également au ministère des technologies de la communication de lui permettre de procéder à un audit indépendant quant à la sécurité informatique de la plateforme et le degré de respect des données personnelles des participants.