Le directeur de l’Observatoire tunisien de l’éducation, Mustafa Ferchichi, a déclaré à Jawhara FM que les gouvernements successifs et les ministres de l’Education n’ont rien fait pour le secteur de l’enseignement, au contraire ils ont contribué à sa chute en excluant les organisations de la société civile du processus éducatif.
Lors d’une journée consacrée à l’enseignement, mercredi 29 décembre 2021, l’Observatoire tunisien de l’éducation s’est focalisé sur les interruptions et autres abandons scolaires précoces.
Ferchichi a déclaré qu’il n’existait aucune intention sincère de réformer le secteur éducatif tunisien, soulignant que le secteur a également été affecté par ce qu’il a appelé “les diktats imposés à la Tunisie” au niveau des programmes éducatifs par des entités étrangères telles que la Banque mondiale et l’UNESCO.
Les causes de l’abandon…
Pour sa part, professeur Hatem Jelassi a expliqué que les raisons qui poussent les élèves à abandonner les bancs de l’école se résument à leur niveau faible qui est remarquable à partir de la quatrième année. Une étude a démontré que près de 60 000 élèves ont quitté l’école partir de la 7ème année à cause de leur niveau.
Il propose d’alléger le programme scolaire et de créer une école qui permettra à ces élèves d’avoir une seconde chance.