
Selon lui, le nombre de vaccinés pourrait être supérieur à celui dont dispose le Conseil qui recense uniquement les personnes qui l’ont contacté pour un service donné.
De son côté, le porte-parole officiel du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux chargé de la migration, Romdhane Ben Amor, a indiqué que la vaccination des migrants irréguliers connaît une grande réticence à cause de l’absence d’un plan de communication les informant de la nécessité d’avoir un passeport sanitaire. Il a souligné que la solidarité avec les groupes vulnérables est faible et les efforts déployés sont très limités, ce qui fait que le migrant irrégulier a peur de se faire vacciner car il ne dispose pas de documents officiels prouvant son lieu de résidence.
Il a proposé de régulariser la situation administrative des migrants irréguliers afin qu’il leur soit possible de recevoir le vaccin anti-Covid 19, appelant à l’organisation de campagnes mobiles dans les zones les plus fréquentées par les migrants. Le responsable a souligné que le nombre de migrants irréguliers est en constante augmentation, affirmant que les statistiques non officielles font état de plus de 50 000 migrants établis en Tunisie.




