D’après le groupe de journalistes, Forbidden Stories, l’ancien président de l’ISIE, Kamel Jendoubi, a été la cible de la cyberattaque de Pegasus.
Un logiciel espion a infection son téléphone en 2019 alors qu’il était président du groupe d’experts de l’ONU sur la guerre au Yémen.
Selon RFI, la cyber-intrusion a été menée par l’Arabie Saoudite, à la tête de la coalition engagée militairement contre les rebelles houthis.
Jendoubi explique à RFI que l’intrusion vise les enquêteurs. Ceux qui se déplacent sur le terrain, rencontrent les victimes, recueillent les témoignages, recoupent les informations. C’est un moyen d’identifier les enquêteurs et les victimes pour ensuite exercer des pressions. Cela vise aussi à nous intimider, à recueillir des informations à notre sujet pour ensuite les utiliser et les diffuser afin de nous dénigrer ou nous diffamer.
Il conclut son interview en espérant que les Nations Unies prennent des mesures pour protéger les équipes et les groupes d’enquêtes.