Le président de la Confédération africaine de football (CAF) le Sud-africain Patrice Motsepe, a réaffirmé mardi à l’issue d’une rencontre avec le président Paul Biya, que la Coupe d’Afrique des nations (CAN) au Cameroun débutera bien le 9 janvier prochain comme prévu, malgré la propagation du variant Omicron et les pressions des clubs européens.
“Le 9 janvier, on donnera le coup d’envoi”, a déclaré Motsepe, mettant un terme au suspense concernant le maintien de la prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN) aux dates prévues, du 9 janvier au 6 février 2022.
A l’issue d’une réunion avec le président camerounais Paul Biya, le Sud-Africain a visiblement obtenu les garanties qu’il espérait, notamment en termes de précautions sanitaires.
“J’ai eu une réunion très fructueuse avec le président du Cameroun. Le plus important est son engagement. Lors de la réunion d’hier, j’étais un peu plus préoccupé”, a indiqué Patrice Mostepe.
Avant d’ajouter “Hier, nous avons parlé des infrastructures, des installations. Un très bon travail a été fait pour s’assurer que nous accueillerons une CAN l’année prochaine au Cameroun qui rendra le peuple camerounais fier, tout comme le peuple africain dans son ensemble.
L’objectif d’aujourd’hui était de se concentrer davantage sur Omicron, car Omicron est un grand défi mondial”.
Interrogé sur le risque que représente ce nouveau variant du Covid-19 durant la Coupe d’Afrique des nations, le président de la CAF a répondu :
“Regardez ce qu’il vient de se passer lors de la Coupe arabe au Qatar : il y avait des milliers de spectateurs en tribunes. Je suis également allé à Wembley pour voir la finale de l’Euro 2021”.
Il a ajouté, au sujet des spectateurs qui devront présenter un schéma vaccinal complet et un test négatif pour assister aux matchs de la CAN 2021 : “Bien sûr, on craint qu’il y ait beaucoup de faux tests qui circulent. Mais nous nous occuperons de ces problèmes”.
Enfin, sur la pression des clubs européens, qui menacent de ne pas laisser leurs joueurs africains aller au Cameroun, Patrice Motsepe s’est montré apaisant : “Nous voulons que nos joueurs africains évoluent en Europe, qu’ils y réussissent et qu’ils jouent dans le monde entier. Mais nous voulons aussi construire le football africain pour qu’il devienne un pôle
d’excellence mondiale. Nous allons donc nous engager avec tous les clubs.
De plus, nous sommes guidés par les règles de la FIFA [qui empêchent les clubs de retenir un joueur appelé en équipe nationale pour une compétition officielle, NDLR]. C’est très important car on ne peut pas toujours permettre le fait que l’Afrique passe en dernière et soit à la remorque”.