Le bureau exécutif élargi du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a appelé le gouvernement à résoudre définitivement la question des médias confisqués.
Le bureau exécutif élargi, réuni, jeudi, a insisté sur la nécessité d’appliquer, dans les plus brefs délais, les accords conclus, depuis plus d’une année, entre le SNJT et le gouvernement “de manière à garantir les droits des salariés et la pérennité de ces entreprises médiatiques”.
Il invite, dans ce sens, le gouvernement à adopter “une politique de communication ouverte” et transparente qui permet aux journalistes de recueillir des informations claires et précises, l’appelant à “rompre avec la politique d’exclusion”.
Les membres du bureau exécutif élargi ont critiqué l’exclusion, par la Présidence de la République, de médias locaux et étrangers des activités officielles, dont la dernière en date concerne la couverture de la conférence de presse des présidents Kaïs Saïed et son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune.
D’après eux, la présidence de la République a exigé qu’aucune question ne soit posée au président Kaïs Saïed. C’est une “première grave” et “une atteinte à la liberté de la presse”.
Le bureau exécutif élargi a décidé l’organisation d’une série de mouvements de protestation pour défendre la liberté de la presse et le droit d’accès à l’information.
Le bureau a aussi décidé de rester en état de réunion permanente.