Le président de la Commission nationale des militants de gauche, Makrem Hajri, a appelé le président de la République, Kaïs Saïed, à présenter, au nom de la Tunisie, des excuses aux citoyens, victimes de la dictature, et aux régions marginalisées.
Hajri a souligné, lors d’une conférence de presse, jeudi, à Tunis, la nécessité de parachever le processus de la justice transitionnelle. Les tentatives de saper ce processus sont à l’origine de la situation actuelle qui, a-t-il estimé, ne faut pas honneur aux objectifs de la Révolution.
Il a, dans ce sens, appelé le chef de l’Etat et les prochains gouvernements à prioriser le dossier de la justice transitionnelle qui représente une “revendication constitutionnelle”, conformément aux dispositions de l’article 148 de la Constitution.
Le président de la Commission des militants de gauche a, par ailleurs, mis l’accent sur la nécessité, pour les chambres judiciaires spécialisées, de “ne pas rater l’occasion de se prononcer sur les affaires de corruption et des violations des droits de l’Homme de manière à asseoir une justice équitable et efficace qui rompt avec l’impunité”.
Dans ce contexte, il a souligné l’obligation d’exécuter plus de 237 mandats d’amener émis à l’encontre de personnes recherchées, impliqués dans des crimes financiers et de graves violations des droits de l’Homme.