Les partis Courant démocrate, Ettakatol et Al Joumhouri ont réagi mardi au discours prononcé la veille par le président de la République Kais Saied le qualifiant de “tendu”.
Selon ces partis sociaux démocrates, ce discours s’inscrit dans la continuité de la démarche putschiste de Kais Saied et une consacration du régime autocratique qui conduira le pays au chaos, estiment-ils.
Les trois partis, réunis lors d’une rencontre, à Tunis, sont convenus de la nécessité de défendre les droits et libertés et de dréer un espace de dialogue entre les différentes forces démocratiques et sociales pour permettre au pays de sortir de sa crise et de s’irienter vers une rélle démocratie.
Issam Chebbi, secrétaire général d’Al Joumhouri a fait observer que cette rencontre se tient peu avant le démarrage des festivités marquant la commémoration de la révolution du 17 décembre/14 janvier que les Tunisiens, célébrent cette année, das un contexte difficile marqué par la division entre les Tunisiens aggravée par Saied, a-t-il estimé.
Selon lui Kais Saied pousse vers un projet politique qui ne reconnait ni pluralisme politique, ni société civile, ni démocratie représentative.
Chebbi a tenu à préciser que le refus des choix faits par le président Kais Saied ne signifie pas, le retour à l’avant 25 juillet.
Le secrétaire général d’Ettakatol, Khalil Zaouia a relevé que la feuille de route proposé par Saied ne tient, aucunément, compte de la situation économique et sociale.
Dans son discours, ajoute-il, le président de la République a cherché à répondre aux injonctions des institutions internationales qui avaient posé la feuille de route comme condition pour négocier.
Zaoui qui appelle à la mobilisation des partenaires sociaux, l’Union générale Tunisienne du Travail en particulier (UGTT), estime que le “troisième choix” proposé par celle ci constitue la meilleure alternative pour la consolidation de l’édifice démocratique.
Ghazi Chaouch, secrétaire général du Courant démocrate estime qu’un régime autocratique est incapable de combattre la corruption. Bien au contraire, plusieurs expériences ont démontrés que ce régime favorise la prolifération de la corruption, a-t-il souligné.
le président de la République a profité de la dégradation de la situation économique et de l’basence d’une cour constitutionnelle pour renverser la Constitution et s’accaparer tous les pouvoirs.