Le Mouvement “La Tunisie en avant” appelle à l’organisation d’un dialogue national rassemblant les forces progressistes et à la nécessité de fixer un délai aux mesures exceptionnelles décidées le 25 juillet 2021 par le président de la République.
Il s’agit de “protéger le processus de rectification” et de garantir le respect des libertés publiques et individuelles, lit-on dans une déclaration publiée par le parti à l’issue d’une réunion, tenue dimanche 5 courant.
Pour le parti, le dialogue doit rassembler les forces progressistes déterminées à pousser de l’avant les décisions prises le 25 juillet 2021, et à les impliquer dans l’élaboration d'”un plan de sauvetage économique, social et politique”.
Le parti appelle aussi à mettre en application les rapports de la Cour des comptes, à “ouvrir les dossiers de la corruption” et à poursuivre “les barons de la corruption”.
La Tunisie a besoin d’institutions stables, d’un pouvoir exécutif uni, d’un Parlement et d’instances de contrôle démocratiquement élus, estime le parti, mettant en garde contre une forme de démocratie directe “étrangère à nos sociétés”.
L’instauration d’une démocratie sociale passe nécessairement par un processus participatif rassemblant toutes les forces politiques, sociales et civiles qui croient en la révolution de 2011. “Une révolution qui a été récupérée par forces rétrogrades: la droite religieuse et la droite libérale”, ajoute le parti qui considère le 25 juillet 2021 comme une date marquant le début de rectification du processus de la révolution.
Le Mouvement la Tunisie en avant se dit préoccupé de la non-implication des partis progressistes, des organisations sociales et la société civile, qui soutiennent les mesures du 25 juillet, dans la construction d’une Tunisie démocratique et sociale.