“Une femme sur cinq n’a pas accès aux services de santé sexuelle et reproductive durant la période de grossesse en raison de la régression des services fournis dans ce secteur” a indiqué le PDG de l’office national de la famille et de la population (ONFP) Habib GHédira.
Ghédira a déclaré dimanche à la TAP que 20% des femmes n’ont pas accès aux services de santé sexuelle et reproductive contre 7% en 2010, en raison du manque des moyens.
Il a affirmé que l’ONFP a lancé un programme national de santé reproductive qui s’étalera de 2021 jusqu’à 2030 avec l’appui du fonds des nations unis pour la population, soulignant que les indicateurs liés à la santé reproductive ont connu une baisse notable étant donné que le nombre des personnes atteints du sida et qui font l’objet d’un suivi médical n’a pas dépassé 1200 sur une totalité de 4 mille patients.
“Environ 3 mille personnes porteuses du Sida refusent la prise en charge médicale, alors que l’office met à leur disposition des centres pour le dépistage anonyme et gratuit” a-t-il ajouté.