Le Réseau pour le droit et l’accès des femmes à l’avortement sécurisé au Moyen-Orient et en Afrique du Nord indique, dans un rapport, la nécessité de prendre les mesures adéquates pour permettre aux femmes d’accéder à l’avortement sécurisé.
Au cours d’une visio-conférence de presse organisée par le réseau conjointement avec l’association Tawhida Ben Cheikh pour la recherche en matière de la santé de la femme, la spécialiste dans le domaine de la santé reproductive Sarra Aouji a indiqué que ce rapport met l’accent sur l’importance de la mise en place d’un cadre légal pour l’avortement sécurisé dans les pays du moyen orient et en Afrique du Nord.
L’impact de la pandémie de Covid-19 sur la santé reproductive et l’avortement sécurisé a été mentionné dans ce rapport, qui a également recommandé le renforcement de ces services aux femmes et le changement des mentalités pour l’accès à un avortement légal à travers la sensibilisation des médias et les professionnels de la santé.
De son côté la secrétaire générale de l’association Tawhida Ben Cheikh pour la santé reproductive a affirmé que parallèlement à la hausse des cas de contamination par la covid-19 en mars 2021, les services de santé reproductives et d’avortement sécurisé ont régressé dans les régions du moyen orient et en Afrique du Nord.
Elle a appelé à la nécessité de soumettre aux gouvernements concernés les recommandations de ce rapport, afin de préserver le droit des femmes et des adolescentes à la santé reproductive et les prémunir contre les risques qu’elles peuvent encourir, notamment durant la période de la pandémie.
A noter que le réseau du droit et l’accès des femmes à l’avortement sécurisé au moyen Orient et en Afrique du Nord a élaboré ce rapport dans le cadre d’un programme soutenu par une campagne mondiale en faveur du droit de la femme à l’avortement sécurisé.
Créé en 2019, ce réseau rassemble des organisations et militantes féministes et des droits humains pour un plaidoyer régional en faveur du droit à l’avortement sécurisé.